Notre dépendance au pétrole reste forte, alors que nous vivons un tournant historique.
Celui qui envisage aujourd’hui l’achat d’une nouvelle voiture doit passer en revue de nombreux facteurs. Les questions abondent: faut-il aujourd’hui investir dans un modèle à moteur thermique au vu de la menace d’interdiction? ...
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La semaine dernière, les prix des contrats de pétrole brut avaient encore considérablement augmenté, poussés par la décision de l’OPEP+ de réduire les quotas de production de 2 millions de barils par jour à partir de novembre. Dans leurs derniers rapports mensuels, l’OPEP, l’EIA et l’AIE ont tous trois fortement réduit leurs prévisions de demande de pétrole pour 2023.
Selon les analystes, compte tenu de la réduction de la production de 2 millions de barils par jour annoncée la semaine dernière par l’OPEP+, le prix du pétrole brut devrait à nouveau franchir la barre des 100 dollars à moyen terme. Le fait que les grèves dans plusieurs raffineries françaises aient affecté l’offre régionale de produits est également un facteur important pour la Suisse.
Le marché continue d’être marqué par des facteurs d’influence contradictoires. Les grèves en France, les sanctions contre l’Iran et la réduction attendue de la production de l’OPEP+ soutiennent le prix du pétrole brut. En revanche, l’ouragan Ian, le plafonnement attendu des prix de l’énergie russe, la poursuite du lockdown en Chine et les craintes de récession ont un impact négatif.
Comme sur tous les marchés de matières premières, l’incertitude reste élevée sur les marchés de l’énergie. Le prix du pétrole reste sous pression. Cela s’explique par les craintes d’un ralentissement économique mondial, les banques centrales ayant presque partout resserré la vis des taux d’intérêt pour lutter contre la forte inflation.