Ces derniers jours, les risques géopolitiques ont continué à s’intensifier, entraînant une nette hausse des prix du pétrole. Après l’attaque d’un pétrolier transportant du naphta russe par les rebelles Houthi du Yémen, l’attaque d’une base américaine en Jordanie a envoyé les prix du Brent et du WTI au début de cette semaine dans la zone psychologiquement importante des 85 et 80 dollars le baril.
Les biocarburants produits à partir de déchets végétaux et de résidus sont une mesure très efficace pour réduire les émissions de CO2 dues au trafic routier. Depuis leur introduction il y a dix ans, plusieurs centaines de milliers de tonnes de CO2 ont pu être évitées chaque année, et la tendance est à la hausse. Il s’agit de la mesure individuelle la plus efficace dans notre pays pour la protection du climat, et elle pourrait encore être étendue. Il était donc attendu que le Conseil fédéral, dans son projet de révision de la loi sur le CO2 pour les années 2025 à 2030, veuille accorder une place fixe aux biocarburants dans le catalogue de mesures.
Bien que les tensions géopolitiques se soient encore renforcées la semaine dernière avec la saisie par l’Iran d’un pétrolier dans le golfe d’Oman et l’attaque militaire des États-Unis et de la Grande-Bretagne sur des sites des rebelles yéménites Houthis, les prix du pétrole brut ont enregistré une légère baisse sur les bourses du pétrole sur la semaine.
Merci pour votre inscription.
Vous recevrez un e-mail sous peu.
Meilleures salutations
Avenergy Suisse
Malgré les tensions géopolitiques en mer Rouge, les bourses pétrolières restent sous pression en ce début d’année. Les bruits de sabre n’ont jusqu’à présent pas entraîné de perturbation de l’offre physique de pétrole sur le marché, car le passage par la mer Rouge concerné par les actions militaires concerne plutôt les porte-conteneurs et moins les pétroliers.